Le Misanthrope

Tous les coups sont permis

Le spectacle – Jeu

Création 2011-2016

Depuis 6 ans, nous avons joué plus de 150 fois et rencontré un large public :

  • à la Comédie Nation (Paris 11),
  • en lycées et collèges en Ile-de-France (suivi d’animations pédagogiques),
  • au festival d’Avignon 2013 – 2014,
  • au festival Le souffeur d’Arundel 2014 (Sables d’Olonne),

Il a été récompensé aux « P’tits Molières » 2013 pour le meilleur second rôle féminin.

Résumé

Comme Alceste porte bien son nom, le Misanthrope ! Car, en effet c’est la société dans son ensemble, qu’il rejette : les compromissions, les mensonges et les faux-semblants.

Malheureusement pour lui, il est également amoureux de Célimène, qui est l’enjôleuse illustration de ce monde qu’il désavoue…

Ce jour-là, Alceste exige de Célimène une explication sur la vérité de ses sentiments à son égard.

Entre paraître et être

Dramaturgie

En refusant d’entrer dans le jeu, Alceste nous renvoie à notre aptitude personnelle à nous révolter et nous questionne sur notre capacité à déjouer les règles sociales.

Mise en scène

Et si les courtisans de Molière étaient de simples pièces d’un jeu de société où “tous les coups sont permis…” ?

L’univers du jeu met en relief le comportement de l’homme soumis aux contraintes sociales, il révèle aussi la part d’artifce que chacun d’entre nous, acteur ou spectateur, revêt dans la mise en scène du quotidien. La partie commence, Alceste veut mettre cartes sur table avec Célimène. Certains joueurs vont les aider, d’autres vont s’interposer.

Alceste, “hors-jeu” fait partie du public et partage avec lui son indignation, face à cette mascarade. Lorsqu’il se décide à enfn entrer dans le jeu, tout se dérègle.

Les cartes sont redistribuées : Célimène est exclue, Arsinoé et les marquis deviennent les maîtres du jeu, Philinte et Eliante quittent la partie et choisissent l’amour. Alceste sort du monde, libre… mais seul.

Jeu des comédiens

Les comédiens travaillent sur deux formes d’expression : le social et l’intime.

Lorsque le personnage est habité par des comportements automatiques, guidé par l’habitude, la contrainte sociale, il est « étranger à lui-même ». Sa parole, ses mouvements sont adressés au public, il est en représentation et porte le masque.

Lorsque ce même personnage sort du contexte social, sa parole, ses gestes sont portés par l’émotion, le sentiment. Il est dans l’expression de lui-même et ôte le masque.

Scénographie

Le terrain de jeu « des règles sociales », représenté par des cubes noirs et blancs, suggérant un damier, où les personnages sont en « représentation », sous les feux des projecteurs et les yeux des spectateurs.

Le terrain « hors-jeu », où les masques tombent : vérités et secrets sont révélés. Les spectateurs pris à témoin deviennent… acteurs à leur tour.

Alceste s’attachera à éviter d’entrer dans le jeu, il ne le fera que par inadvertance, dépassé par sa colère.

Les costumes

L’univers de Venise est exprimé par la musique, les costumes et les masques. A travers tous ces éléments l’histoire est transposée dans le contexte du jeu, de l’univers de la mascarade.

Les personnages sont tous des notables et cette position sociale est traduite par la haute facture de leur costume.

Les masques permettent de notifer lorsque les personnages sont « en jeu » ou « hors-jeu ». Alceste bien entendu refuse de porter un masque et Oronte porte un masque permanent par le biais d’un maquillage.

La bande son annonce le début du jeu et les évènements qui obligent Alceste à sortir du jeu.

Equipe artistique

Mise en scène : Laetitia Leterrier

Costumes : Mélodie Alves

Musique : Anotonio Vivaldi

Voix off : Lionel Murs

AVEC

Sylvia Maria Alves
Yannick Barnole
Hervé Dandrieux
Thomas Grascoeur
Emmanuel Guillon
Floriane Jourdain
Anne Dorothée Lebard

Durée du spectacle
1h35

Nombre de comédiens
7

Décors
6 cubes de 50 cm  de côté.

Type des costumes
Époque Louis XIV.